Comme chaque année, l'USAP et USAP au Cœur du Territoire se sont mobilisés aux côtés du Téléthon pour soutenir la recherche et contribuer à la lutte contre les maladies neuromusculaires. Une édition une nouvelle fois placée sous le signe du partage, de la générosité et de l'émotion.
Une Zumba Party qui fait bouger Aimé-Giral
Le stade Aimé-Giral a vibré au rythme d'une grande Zumba Party de deux heures, ouverte à tous. L'inscription, fixée à 8 €, a permis de reverser l'intégralité des recettes au Téléthon, renforçant ainsi la mobilisation solidaire du club. Cette animation a été menée avec énergie par Carole Egea, notre formidable professeure de Zumba, qui enseigne chaque mercredi soir au Soler de 19h à 20h. Elle est également Commerciale Événementiel et membre de l'Association de l'Amicale des Anciens Joueurs de l'USAP, apportant ainsi sa passion et son engagement au service de la communauté. Énergie, sourire et bienveillance : tous les ingrédients étaient réunis pour offrir un moment convivial au service d'une belle cause. Une initiative portée par le fonds de dotation de l'USAP, plus que jamais engagé auprès des actions solidaires du territoire.
Une bourriche menée par les jeunes de l'École de Rugby
À l'occasion du match face aux Dragons RFC, les enfants de l'École de Rugby ont animé une bourriche solidaire. Les tickets, vendus 2 €, ont rencontré un beau succès et ont permis de récolter environ 1 500 € supplémentaires au profit du Téléthon.
Un moment fort : Martin, fidèle supporter, donne le coup d'envoi
Autre temps fort de cette mobilisation, le club a eu l'honneur d'accueillir Martin, fidèle supporter atteint de la myopathie de Duchenne, une maladie génétique dégénérative. Très attaché à l'USAP, il a une nouvelle fois eu le privilège d'apporter le ballon du match, un moment chargé d'émotion pour lui comme pour l'ensemble du public d'Aimé-Giral. Nous avons profité de sa présence pour revenir avec lui sur son histoire, profondément liée à l'USAP.
Une passion transmise dès l'enfance
L'amour de Martin pour l'USAP remonte à ses 4 ans, lorsque son grand-père, Louis Cros, ancien président de l'École de Rugby, l'a emmené pour la première fois au stade. Aimé-Giral est depuis devenu pour lui un véritable refuge. Créatif et passionné, Martin aspire à devenir graphiste. Il réalise régulièrement des dessins de joueurs catalans et travaille actuellement sur un portrait de Jefferson-Lee Joseph, son joueur préféré. L'obtention de la Légion d'honneur par ce dernier l'a profondément marqué.
Le rugby comme échappatoire
Atteint d'une maladie qui affaiblit progressivement ses muscles, Martin a perdu l'usage de la marche. Le rugby et l'USAP sont devenus pour lui un moyen de s'évader, de trouver de la force et d'oublier la maladie. Grâce au club, il a pu vivre des moments privilégiés : rencontres avec les joueurs, échanges tactiques dans les vestiaires, discussions avec Nicolas Mas, devenu un ami au fil du temps. Même s'il a déjà eu l'occasion de donner le coup d'envoi, l'émotion reste intacte, d'autant plus dans le cadre du Téléthon, une cause qui le touche particulièrement.
Un parcours scolaire exemplaire
Malgré la maladie, Martin avance avec détermination. Après un bac décroché avec une mention Très Bien, il poursuit aujourd'hui un DN MADE (graphisme) dans un cursus adapté entre distanciel et présentiel à Toulouse. Sa maman se dit extrêmement fière de le voir continuer à construire son avenir.
Un rêve : voir l'USAP soulever le Bouclier de Brennus
Supporter passionné, Martin rêve de voir un jour l'USAP brandir le Bouclier de Brennus. Il adresse d'ailleurs un message fort à l'équipe : rester unie, combative et déterminée. Comme lui, il faut se battre chaque jour. " Et tous ensemble, on y arrivera. "
Un soutien indispensable pour la famille
Sa maman, elle aussi héritière de la passion sang et or grâce à son père, revient sur l'annonce de la maladie, faite aux 2 ans et demi de Martin : un choc difficile à affronter, qu'il a fallu apprendre à accepter. Elle souligne l'importance de l'accompagnement reçu au fil des années : l'accueil au stade, la proximité avec le club, les moments de partage… autant de bouffées d'air essentielles dans un quotidien rythmé par la maladie. Son grand-père, très ému, partage également sa fierté de voir son petit-fils si attaché à l'USAP et profondément reconnaissant envers le club pour les moments uniques qu'il y vit.

